domingo, 18 de janeiro de 2015

As caricaturas de Maomé dividem os franceses

Les caricatures de Mahomet dans "Charlie Hebdo" divisent les Français.
© MAURIZIO GAMBARINI/AFP


Quatre Français sur dix pensent qu'il faut éviter de publier des caricatures de Mahomet, selon un sondage Ifop publié dans "Le Journal du dimanche".

Les Français sont partagés sur le bien-fondé des caricatures de Mahomet alors que des manifestations anti-Charlie agitent le monde musulman. Plus de quatre sondés sur dix (42 %) jugent qu'il faut éviter de publier des caricatures du Prophète, et près de la moitié (49 %) ne sont pas favorables à une limitation de la liberté d'expression sur internet, révèle un sondage Ifop publié dans Le Journal du dimanche.
À une question rappelant que "certains musulmans se sentent blessés ou agressés par la publication de caricatures du prophète Mahomet", 57 % répondent qu'il faut "ne pas tenir compte de ces réactions et continuer de publier ce type de caricatures" contre 42 % qui pensent qu'il "faut tenir compte de ces réactions et éviter de publier ce type de caricatures" (1 % sans opinion). 50 % des personnes interrogées se déclarent favorables à "une limitation de la liberté d'expression sur Internet et les réseaux sociaux" contre 49 % qui n'y sont pas favorables et 1 % sans opinion.
Les Français pour la déchéance de nationalité en cas de terrorisme
81 % des sondés sont favorables à "la déchéance de nationalité française pour les binationaux (personnes ayant une double nationalité) condamnés pour des actes de terrorisme sur le sol français", 68 % à "l'interdiction du retour en France de citoyens français que l'on soupçonne d'être allés se battre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes", et également 68 % à "l'interdiction de sortie du territoire aux citoyens français soupçonnés de vouloir se rendre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes".
En revanche, 57 % ne sont pas favorables à "d'autres interventions militaires françaises en Syrie, au Yémen ou en Libye", et 63 % ne sont pas non plus pour "une intensification des opérations militaires françaises en Irak".

Sondage réalisé par téléphone les 16 et 17 janvier auprès d'un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).





Le Point - Publié le 18/01/2015 à 08:55